viernes, 16 de septiembre de 2011

...I was a Flower of the mountain yes when I put the rose in my hair like the Andalusian girls used or shall I wear a red yes and how he kissed me under the Moorish wall and I thought well as well him as another and then I asked him with my eyes to ask again yes and then he asked me would I yes to say yes my mountain flower and first I put my arms around him yes and drew him down to me so he could feel my breasts all perfume yes and his heart was going like mad and yes I said yes I will Yes

flower of the mountain. kate bush


text from Molly Bloom's soliloquy

Ulysses. James Joyce

domingo, 1 de mayo de 2011

viernes, 25 de junio de 2010

No te quiero sino porque te quiero

No te quiero sino porque te quiero
y de quererte a no quererte llego
y de esperarte cuando no te espero
pasa mi corazón del frío al fuego.

Te quiero sólo porque a ti te quiero,
te odio sin fin, y odiándote te ruego,
y la medida de mi amor viajero
es no verte y amarte como un ciego.

Tal vez consumirá la luz de enero,
su rayo cruel, mi corazón entero,
robándome la llave del sosiego.

En esta historia sólo yo me muero
y moriré de amor porque te quiero,
porque te quiero, amor, a sangre y fuego.

Pablo Neruda.

lunes, 21 de junio de 2010

¿te importa que baje las cortinas?

no, al contrario. entra demasiada luz.


Suave es la noche

F. Scott Fitzgerald

lunes, 24 de mayo de 2010

When most I wink, then do mine eyes best see,
for all the day they view things unrespected;
but when I sleep, in dreams they look on thee,
and darkly bright, are bright in dark directed.

Then thou, whose shadow shadows doth make bright,
how would thy shadow's form form happy show
to the clear day with thy much clearer light,
when to unseeing eyes thy shade shines so!

How would, I say, mine eyes be blessed made
by looking on thee in the living day,
when in dead night thy fair imperfect shade.
Through heavy sleep on sightless eyes doth stay!

All days are nights to see till I see thee,
and nights bright days when dreams do show thee me.

Sonnet 43.

William Shakespeare

sábado, 1 de mayo de 2010

you can never be too happy.

you will be reminded of what you once were, what you still are.

sábado, 24 de abril de 2010

D’après je ne sais quelle idée prise dans quelque récit de la bonne société, telle que l’avait vue le vieux chirurgien-major, dès qu’on se taisait dans un lieu où il se trouvait avec une femme, Julien se sentait humilié, comme si ce silence eût été son tort particulier. Cette sensation était cent fois plus pénible dans le tête-à-tête. Son imagination remplie des notions les plus exagérées, les plus espagnoles, sur ce qu'un homme doit dire, quand il est seul avec une femme, ne lui offrait dans son trouble que des idées inadmissibles. Son âme était dans les nues, et cependant il ne pouvait sortir du silence le plus humiliant. Ainsi son air sévère, pendant ses longues promenades avec Mme de Rênal et les enfants, était augmenté par les souffrances les plus cruelles. Il se méprisait horriblement. Si par malheur il se forçait à parler, il lui arrivait de dire les choses les plus ridicules. Pour comble de misère, il voyait et s’exagérait son absurdité; mais ce qu’il ne voyait pas, c’était l’expression de ses yeux ; ils étaient si beaux et annonçaient une âme si ardente, que, semblables aux bons acteurs, ils donnaient quelquefois un sens charmant à ce qui n’en avait pas.

Le Rouge et le Noir.

Stendhal.